Aujourd’hui, le chauffage à combustion n’est plus attractif, en effet se chauffer en brûlant (Gaz, Fioul, etc.) c’est terminé, dépassé, ce n’est pas l’avenir, c’est devenu « as been » !
Il existe 2 principales alternatives à un chauffage à combustion (avec chaudière) : pompe à chaleur ou chauffage électrique.
Les Pompes à Chaleur (PAC) :
-Pompes à Chaleur Aérothermiques (Capte des calories dans l’air)
Solution miracle ? Avancée technologique? Énergie renouvelable ? Chauffage économique ? Mais qu’est-ce qu’une Pompe à Chaleur ? Vous en avez sûrement entendu parler, malheureusement, il n’est pas toujours facile d’y voir clair. Cette technologie est encore assez obscure pour le grand public. Pour faire simple, une Pompe à Chaleur fonctionne sur le même principe qu’un réfrigérateur… mais à l’envers ! La PAC puise des calories , à l’extérieur de la maison, les compresse, les transporte et les restitue à l’intérieur. Les PAC diffèrent selon le lieu de captage de la chaleur, et le moyen de restitution dans l’habitation. Toute pompe à chaleur utilise de électricité pour compresser un gaz frigorigène (éléments polluant très réglementé, d’où obligation d’un frigoriste qui détient l’autorisation de l’utiliser, d’où aussi un coût de son intervention très important.) Sans électricité, aucune compression et donc pas de création d’énergie chauffante. Et, plus il fait froid, plus la PAC va consommer d’électricité , pour compresser de plus en plus, pour arriver à des résultats quand il fait vraiment froid, quasi nul, donc une consommation électrique très important pour un résultat non satisfaisant, qui nécessite sur ces moments là, l’achat d’un chauffage électrique d’appoint, souvent de type convecteur ou radiant, qui ne coûtent pas cher à l’achat, mais horriblement cher en consommation, car n’ayant pas de pouvoir d’accumulation, donc consommant en quasi permanence de l’électricité.
Un autre inconvénient majeur des PAC aérothermiques est la vérification du circuit du gaz frigorigène entre l'unité interne et l'unité externe qui nécessite un contrôle professionnel. De plus, vérifier la charge pour un utilisateur suppose d’avoir des manomètres,(très rarement proposés !). Dans une installation individuelle une perte de charge de gaz frigorigène va conduire la PAC à s'arrêter ou du moins à peiner. Cette perte de charge peut subvenir dés 8 jours après l’installation ! De plus, si la perte de charge est trop importante, cela peut détruire le groupe compresseur !!!!
L’entretien est obligatoire : Cela varie de 12 à 18 mois pour les PAC avec faible charge en gaz frigorigène, à six mois, voir 3 mois pour les plus importantes. Et cela coûte très cher (Ce qui explique que les vendeurs de ces systèmes évitent d’en parler, pour éviter de perdre leur vente.)
Deux inconvénients importants sont à noter : La partie extérieure risque de givrer. On y ajoute donc une résistance électrique pour la réchauffer, mais aussi pour chauffer les oiseaux ... Et bien entendu, ils passent aussi sous silence la consommation de cette résistance. Il ne faut pas non plus sous-estimer le bruit d’une pompe à chaleur.
Faites attention au bruit généré puisque les unités extérieures peuvent monter jusqu'à 65 décibels, soit l'équivalent d'une personne qui n'arrête pas de parler. Il faut aussi penser aux vibrations générées, qui peuvent se propager à travers la structure de votre habitation.
-Pompes à Chaleur Géothermiques (Capte des calories dans le sol)
Le principe est le même. On doit contrôler régulièrement les performances et les pressions internes de la PAC en vue de surveiller le niveau de gaz frigorigène et, qu'il n'y ait pas de fuites. Ces pertes de niveau de charge peuvent ici encore être désastreuses. De plus, il y a un entretient pour nettoyer un filtre à sable tous les ans. Que le captage soit horizontal ou vertical, il s’agit d’un investissement très lourd, nécessitant un déblayement du terrain, un terrassement ou un forage avec l’impossibilité d’avoir des arbres à proximité, les racines en poussant détruisant les tuyaux dans le sol. Les PAC représentent aussi un danger pour votre santé, pour l’environnement ainsi que pour votre bâtiment (mur, sol, jardin, cour) en effet, en cas de fuite, il est très difficile de la localiser, cela nécessite le déplacement d’un professionnel avec des appareillages spéciaux, et cela coûte cher.
Et une fois détectée on doit casser pour réparer, ce qui coûte très cher, sans compter les désagréments. En fin de vie (~ 15 ans, si tout c’est bien passé !?), la pompe à chaleur doit être démontée par un spécialiste qui récupérera le fluide frigorigène pour le recycler ou le détruire.
De plus, rares sont les bons professionnels, techniciens spécialisés dans la PAC. En conclusion l’acquisition d’une « PAC » nécessite un investissement important, des obligations de frais de contrôle et entretien important, la nécessité souvent d’un chauffage d’appoint ; et un remplacement (Si tout a bien été suivit) tous les 15 ans ! En hiver deux inconvénients principaux sont à noter : Les capteurs peuvent faire geler la terre qui est au contact car l'eau qui sort de la PAC est très froide et cela a pour conséquence de faire gonfler le terrain (~) et de nuire à sa végétation. Plus il fait froid dehors, plus la pompe doit "tourner fort" pour récupérer des calories.
Il est donc de surcroît plus intéressant d'utiliser un chauffage électrique performant, au lieu de faire tourner à fond les pompes à chaleur pour peu de résultat.