Daniel Ouellette a écrit:Je n'ai pas compris au sujet de l'exergie, moins de potentiel mais avec un meilleur rendement, ça semble contradictoire.
Surement vu dans le sens ou une chaleur émise à 40°c à moins de potentiel énergétique qu'une chaleur émise à 100°c...
Une chaleur à 100°c peut faire bouillir de l'eau
Pour ce qui concerne le chauffage, une chaleur émise à 40°c à une meilleur aptitude. Le concept d'exergie n'a pas d'utilité pour comprendre pour quelles raisons un type d'émetteur de chaleur est plus ou moins énergivore qu'un autre.
D'ailleurs, lorsqu'on réalise des tests basés uniquement sur la mesure de température à 1,2 m de hauteur, les différences de consommation entre les différents type d'émetteurs modernes sont faibles. Une simulation avec des habitants montre que le ressenti est différent. D'ou la notion de confort thermique.
L'inconfort est lié aux variations : fluctuation de la température dans le temps et mauvaise homogénéité dans le volume.
Pour faire simple. L'utilisateur qui ressent un inconfort va augmenter la consigne.
Exemple facile à comprendre pour la variation temporelle ..
Un chauffage avec une régulation réglée à 19°c mais qui fluctue entre 17°c et 21°c consomme autant qu'une régulation stable qui fait bien son travail en maintenant en permanence la température ambiante à 19°C. On est O K ?? Si on réalise un test, on ne verra pas de différence de consommation. Mais si on place des personnes en situation que va t-il se passer ???
Quand la température va descendre sous 19°C, les occupants vont ressentir de l'inconfort. Ils vont donc relever la consigne., peut être de 1 voire 2 degrés pour ne plus ressentir une température ambiante inférieure à 19°c. En situation réelle, le chauffage mal régulé va consommer 14% de plus (2°C) que le chauffage bien régulé.
Pour la variation spatiale, je vous laisse imaginer vous même une mise en situation ..