LUDO a écrit:Quelles sont les marques françaises en cause dans le wattgate ? Thomson, Océanic ?
Marques française, oui, mais pas fabricants français.
Thomson est une marque de licence. C'est à dire que l'entité qui a conservé les actifs de Thomson après sa liquidation judiciaire, vend la marque à des entreprises qui font essentiellement de l'import de produits asiatiques. Océanic ?
Canoé a écrit:qu'est que vous pensez de la méthode proposée ? Attendre quelques secondes pour savoir si le radiateur est bridé est insuffisant à mon avis.
1 minute est souvent suffisant pour mettre en évidence une certaine forme de bridage, mais il faut pousser le test plus longtemps pour voir d'autres limitations.
Par le passé, on voyait certains produits bon marché surchauffer et se mettre en limite de température après environ 30 minutes de fonctionnement intensif. La puissance thermique du radiateur est inférieure à sa puissance électrique, mais il faut observer plusieurs heures de fonctionnement pour mettre en évidence l'action du limiteur thermique. Le produit est de mauvaise qualité car le corps de chauffe est mal conçu, sous-dimensionné par rapport à la puissance électrique.
Le bridage dont il est question dans les articles du journal Mediapart est intégré à l'algorithme de régulation du thermostat. Les régulations modernes travaillent avec une base de temps, une période d'environ 1 minute. Chaque minute le thermostat observe l'écart entre la consigne et la température ambiante, et décide d'activer la résistance chauffante pour une durée proportionnelle à l'écart. Si l'écart est important, la résistance doit rester sous tension 100% de la période. C'est là qu'intervient le bridage logiciel. Pour éviter la surchauffe, la durée maximale de commande de la résistance chauffante est limitée à 90% ou 80% de la base de temps de la régulation.